M. Yves Pozzo di Borgo
Bien que n’étant pas membre de la commission saisie du dossier, je tiens à saluer le travail réalisé sur ce texte, que, pour ma part, j’ai eu l’occasion d’examiner avec mon collègue Vincent Capo-Canellas.
Je suis élu de Paris. Pour moi, les taxis, c’est comme la tour Eiffel ! (Sourires.) C’est l’épisode des taxis de la Marne ! Ils sont là ! Ils font partie de la vie ! C’est pourquoi j’en suis un ardent et combatif défenseur.
Le groupe UDI–UC – nous avons eu de longues discussions au sein du groupe sur ces sujets – était attaché au vote de deux amendements.
Le premier, portant sur l’alinéa 33 de l’article 7 de la proposition de loi, a été adopté. J’en remercie M. le rapporteur.
Le second avait trait à la géolocalisation. J’étais beaucoup moins combatif pour défendre cette mesure. Sans doute le dispositif sera-t-il appliqué un peu rigoureusement au départ, mais on sait très bien qu’il ne tiendra pas, compte tenu de l’évolution technique prévisible. J’ai consulté la préfecture de police : on espère que cela va fonctionner, tout en sachant le système très fragile.
En conséquence, conformément à la position qu’il a choisi d’adopter, mon groupe s’abstiendra. Quant à moi, comme j’ai déjà en l’occasion de vous l’expliquer, mes collègues, à titre personnel, je voterai le texte, essentiellement parce qu’il protège l’équilibre qui a toujours existé, à Paris, entre les taxis et les voitures de remise, ancêtres des VTC, et qu’il n’interdit pas le développement des VTC.
À cet égard, je considère qu’il est fondamental pour l’avenir de maintenir un rapport de un à cinq entre les taxis et les VTC. Modifiez ce rapport et vous déstabilisez tout le système ! Je le dis en connaissance de cause, je suis élu de Paris depuis 1983 et j’ai bien examiné les données du problème : ce rapport, pour être équilibré, doit être de un à cinq et tout dépassement serait véritablement problématique.
Cela étant, je voterai cette proposition de loi.