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Françoise Férat, Catherine Morin-Desailly 26/06/2013

«Françoise Férat et Catherine Morin-Desailly expriment leur étonnement et leur incompréhension suite à l’annonce de Vincent Peillon ce matin de 10 000 recrutements supplémentaires dans le secondaire »

Françoise Férat et Catherine Morin-Desailly expriment leur étonnement et leur incompréhension suite à l’annonce de Vincent Peillon ce matin de  10 000 recrutements supplémentaires dans le secondaire

Françoise Férat, sénatrice de la Marne, et Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime, expriment leur étonnement et leur incompréhension suite à l’annonce de Vincent Peillon ce matin de 10 000 recrutements supplémentaires dans le secondaire en plus des 60 000 postes prévus dans la loi sur l’école. « Le texte sur la refondation de l’école a été adopté pas plus tard qu’hier au soir. Avec mes collègues UDI-UC, j’ai exprimé à plusieurs reprises mon regret de devoir nous exprimer sur un texte inabouti, verbeux et qui manque cruellement d’ambition. Quelle surprise de voir que l’on revient sur cette loi dès le lendemain matin, tout ça pour rajouter les 10 000 aux 60 000 tout juste votés. C’est stupéfiant ! » s’insurge Catherine Morin-Desailly qui a souligné le manque d’organisation et de méthode du ministre de l’éducation. « La méthode qui consiste à ajouter des rustines in extremis n’est certainement pas celle qui apportera les bonnes réponses aux problèmes que rencontre l’éducation nationale. » « Le ministre de l’éducation a du oublier le rapport de la Cour des Comptes ! » déclare de son côté Françoise Férat. Le 22 mai dernier, la Cour des Comptes pointait en effet du doigt que des défaillances de l’éducation nationale ne relevaient pas d’un manque de moyens budgétaires mais d’une mauvaise organisation et d’une mauvaise gestion des professeurs. La Cour prônait une « réforme d’ensemble » pour enrayer les « multiples dysfonctionnements ». « Didier Migaud, son premier président, alertait d’ailleurs sur l’inutilité des 60 000 recrutements supplémentaires si les règles de gestion n’étaient pas changées. Alors que dire des 10 000 supplémentaires ! » Pour la sénatrice de la Marne, « Il est inconséquent d’augmenter encore les dépenses publiques alors même que l’on doute fortement de l’utilité de cette mesure. » Les sénatrices s’étonnent également du peu de cas fait de la Haute Chambre : « Les sénateurs se sont mobilisés hier sur le projet de loi refondation de l’Ecole. Vincent Peillon, qui était présent, n’a dit mot de ces 10 000 recrutements supplémentaires. Nous avons découvert cette annonce dans la presse ce matin.  Il est regrettable que le Gouvernement ait si peu d'égard envers les parlementaires. »