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Affaires étrangères et coopération
Yves Pozzo di Borgo, François Zocchetto 04/04/2012

«Situation au Mali - Les sénateurs centristes demandent la réunion de la commission des Affaires étrangères en urgence»

Situation au Mali - Les sénateurs centristes demandent la réunion de la commission des Affaires étrangères en urgence

Face à la situation catastrophique que connait le Mali depuis le putsch militaire, François Zocchetto, président de l’Union centriste et républicaine et sénateur de la Mayenne, a annoncé ce jour, au nom de l’ensemble des sénateurs centristes, que son groupe demande en urgence une réunion de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Yves Pozzo di Borgo, vice-président de la commission des Affaires étrangères, sénateur de Paris, s’étonne : « Les sénateurs centristes de la commission ont déjà demandé cette réunion qui n’a toujours pas eu lieu alors que la situation ne fait qu’empirer. Il est de notre devoir de parlementaires de nous mobiliser et de sensibiliser le Gouvernement sur la nécessité d’agir. C’est une priorité pour notre pays, n’oublions pas que le Mali est une zone de partenariat proche de la France. » Joël Guerriau, membre de la commission des Affaires étrangères, sénateur de Loire-Atlantique, avait alerté le Gouvernement français sur les risque de renversement du pouvoir malien dès le 26 janvier dernier : « Je regrette de ne pas avoir été entendu et que rien n’ait été entrepris tant qu’il était encore temps. Désormais, les rebelles ont gagné du terrain, ils ont renforcé leur armement et se sont mêlés à la population civile, ce qui va rendre toute intervention extrêmement difficile. Aujourd’hui, l’inquiétude s’ajoute à la consternation de ne pas être intervenu à temps. » Les trois sénateurs ont rappelé que le risque de cette rébellion est l’installation, en plein cœur de l’Afrique, d’une dictature islamiste. Pour Joël Guerriau, « La lutte contre le terrorisme doit être appréhendée de manière globale. Concernant le Mali, nous devons non seulement être vigilants, mais nous nous devons d’agir, pour protéger les civils maliens, pour préserver les relations diplomatiques entre la France et l’Afrique et pour ne pas être les complices, par défaut d’action, de l’installation d’une base arrière terroriste au cœur de l’Afrique. »